Laura et Antoine se sont rencontrés il y a trois ans dans un contexte qui annonçait les lignes suivantes. Chacun témoin de leurs meilleurs amis respectifs au même mariage, ils se sont d’abord connus au plus près de l’autel, après avoir fréquenté les mêmes cercles d’amis pendant dix ans sans jamais se croiser. Auraient-il pu rêver d’un cadre plus romantique ?
Et l’issue fut rapidement très claire pour le futur marié : « Je me souviens qu’Antoine me disait déjà qu’il avait le projet, dans les trois prochaines années, de se marier et d’avoir des enfants. Cela m’a paru à la fois adorable et déraisonnable et je me suis permis de lui souhaiter bon courage en riant… Finalement c’est lui qui avait raison, il m’a demandé en mariage deux ans après notre rencontre et nous nous sommes mariés l’année qui a suivi. Malin ! »
Et puisque Antoine parait être un jeune homme bien organisé, la demande en mariage fut à la hauteur :
« Antoine m’a demandé en mariage un samedi soir en mars 2022, je crois bien qu’il avait essayé de le faire plus tôt mais il paraîtrait qu’on s’est fâchés à plusieurs reprises, l’obligeant à repousser son projet… Enfin ! il y a un lac en contre-bas de sa propriété familiale à la campagne, très grand et calme, et nous avions l’habitude de nous y promener au coucher de soleil. Ce soir-là toutefois, j’ai compris, en voyant dans le coffre de sa voiture des flûtes à champagne, que nous n’emprunterions pas le même chemin que d’habitude… En effet, c’est devant un lac silencieux et un ciel de feu, qu’Antoine s’est mis à genoux et m’a demandé de l’épouser. Et bien que j’étais littéralement étouffée par mes propres larmes de joie, il a tout de même entendu le chuchotement de mon acquiescement et m’a enlacée et soulevée du sol de longues minutes. »
Après une demande forte en émotions, Laura est donc partie à la recherche de sa robe. Habitant à ce moment là à Paris, elle se concentre dans un premier temps sur les créatrices parisiennes. Elle partage ces essayages avec ses deux parents, très impliqués dans ce choix et très vite les larmes sont à nouveau au rendez-vous.
Un quasi coup de coeur survient rapidement, dans la forme de la robe tout du moins. Le tissu, lui, ne convainc pas notre future mariée qui repart dans l’espoir de trouver ailleurs la robe idéale. S’en suit une longue série d’essayages au sein de diverses maisons, ateliers, show-room, même la seconde main est étudiée. Accompagnée dans cette quête par sa maman, Laura comprend vite que la solution se trouve dans le sur-mesure et pousse alors les portes du show-room Élise Martimort.
« Lors de notre premier rendez-vous, nous sommes toutes les deux tombées en admiration devant une robe pour sa forme et une autre pour son tissu. De l’atelier nous a tout de suite été descendu un rouleau de cette merveille en Georgette brodée, à certains endroits de fleurs et feuilles en relief et d’autres, de perles blanches ou brillantes. Un spectacle. Re coup de cœur ! Élise Martimort m’a dessiné un croquis digne des couvertures de VOGUE, un mannequin élancé portant une robe près du corps, détonante et par-dessus tout haute-couture. Avec ma maman nous nous sommes regardées et c’était clair que nous avions enfin trouvé.
Nous avons ensuite toutes ensemble, au grès des rendez-vous, posé et superposé le tissu, d’abord sur du crêpe de soie, du tulle, de la Georgette encore et une fois la base validée, nous avons mesuré, épinglé, resserré etc. Pour finir, nous nous sommes attachées à des détails qui ont terminé de rendre cette création sublime. Un fil de pêche transparent qui avait été pré cousu et que nous avons fini de coudre le jour pour ajuster parfaitement le tissu de mon décolleté contre ma peau et aussi, des boutons pressions cachés dans les plumes de mes épaules et également sur mon voile pour qu’il soit suffisamment tendu et dissimule mon dos-nu le temps de la messe. Et ces plumes ! Élise les a coupées une par une jusqu’à ce que nous trouvions la bonne proportion.
Se sont mes parents qui m’ont fait cadeau de cette robe et je suis excessivement fière de l’avoir portée le jour de mon mariage. Elle est inédite, canon, moderne, originale, délicate et romantique, juste merci ! J’ai fini par casser le côté glamour de la robe avec un voile classique très simple, en georgette (encore), démesurément long. Ah et petite anecdote, on peut presque dire que ma tenue complète était « Made In Élise Martimort » car je portais le jour de mon mariage des boucles d’oreilles achetées dans son show-room et même des sous-vêtements ! »
Après des ajustements jusque dans les moindres détails, Laura était fin prête. Les deux amoureux se sont donc mariés à la cathédrale de Bazas avant de rejoindre la propriété familiale entièrement raffraichie pendant l’année par le couple et leurs amis, un lieu d’émotion et de transmission puisqu’il avait déjà par le passé accueilli les noces des parents et grands-parents d’Antoine.
C’est dans une robe sans égal qu’Antoine a donc découvert Laura :
« Là encore, ce fut inoubliable, intense et bouleversant. Il s’est retourné et tout est allé à une allure folle. Un sourire grand puis immense, ses mains sur sa bouche, des pas pressés vers moi pour m’enlacer et des milliers de compliments chuchotés à l’oreille. Harmonieux. »
Les Prestataires :
Robe – Elise Martimort
Lieu – Propriété familiale
Photographie – Mathilde Raison
Bijoux – Viadoli
Traiteur – Capdevielle
Tente berbère – Chapiteau en Périgord
Fleurs – Loy Kapel
DJ – Thibault Lagrabette
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