L’approche des fêtes de fin d’année est l’occasion parfaite pour vous présenter la collection PLACE VENDÔME. Une ligne de robe de soirées idéales pour vos cocktails, et autres évènements habillés, et pourquoi pas pour votre tenue de témoin ?
La Genèse :
Voilà déjà plusieurs années que l’envie de créer une collection de robes de soirées séduisait Élise Martimort. La crise sanitaire la contraint dans un premier temps à repousser ce projet ambitieux et la reprise intensive de l’activité à la sortie de la pandémie le maintient à l’état d’ébauche. Il faut attendre juillet 2022 et la sollicitation de l’équipe évènementielle du Fouquet’s pour attiser à nouveau les braises et réveiller la collection endormie.
L’aventure commence donc avec la présence de la marque lors d’un salon dans les prestigieux murs de l’hôtel restaurant. À la découverte du lieu, Élise s’aperçoit immédiatement qu’un rapprochement entre les deux univers prendrait tout son sens. La grande diversité des espaces de l’immeuble offrait autant de terrains de jeux possibles dans la conception d’ambiances répondant aux exigences d’élégance et de raffinement. La collection robes de soirées, en sommeil depuis plusieurs années pouvait enfin naître dans un écrin à la hauteur des ambitions de sa créatrice.
La Collection :
Concevoir une collection robes de soirées permettait à Élise d’assouvir son envie de couleur tout en conservant l’ADN qui a fait sa notoriété. Une ligne évidement glamour, où l’on retrouve les décolletés vertigineux, l’éclat de la perle, la transparence du textile, la justesse de la broderie.
Passionnée par la matière, ce projet était l’opportunité pour Élise de partir en quête de nouveaux tissus, d’explorer des catalogues différents, et de valoriser par un autre biais ses fournisseurs et leur savoir-faire. Beaucoup de tulles brodés et souples se retrouvent donc sur cette collection où dominent fluidité, luxe et raffinement.
Les inspirations ont été puisées dans cinéma des années 1950-1960. Un âge de films cultes où les actrices sont devenues iconiques et méritaient un coup de projecteur contemporain. L’esthétique hitchcockienne qui accordait un rôle narratif à la mode est rapidement apparue sous le crayon d’Élise. Se devine ainsi des citation aux plus belles tenues de Grace Kelly ou Marlene Dietrich, par exemple à travers une jupe ample marquée à la taille, toujours avec modernité. D’autres modèles longilignes et près du corps rappellent le vestiaire de Audrey Hepburn sur lequel apparaissent quelques perles et plumes, tandis que la transparence d’un tulle foncé pourrait habiller le corps de Marylin Monroe dans Certains l’aiment chaud. Ce dialogue entre mode et cinéma pouvait prendre vie dans un lieu point d’ancrage du septième art français.
Le Shooting :
Quant à la scénographie de ce shooting, elle s’inscrivait en héritière à la photographie des années 1990 début 2000 où le porno chic est en vogue. Une évocation construite à travers des poses suggestives, une sensualité exacerbée mais toujours rehaussée d’élégance non retenue afin de créer cet équilibre fragile au tempérament affirmé. Le glamour s’élabore ici à travers la richesse des références artistiques qui nous portent vers les campagnes de Tom Ford, Gucci, ou encore Balanciaga. L’usage de lumières puissantes, de flash forcé permettent de créer des contrastes particulièrement vigoureux tout comme les jeux de réflexions permis par différentes surfaces luisantes : un miroir, une fenêtre, un verre, un bassin, … L’idée de l’opulence est suggestive tout comme ce luxe ostensible, et l’ensemble épouse à merveille ce lieu de la vie mondaine. Dans leurs postures et autres poses alanguies les mannequins nous conduisent tant dans l’identité visuelle particulièrement évocatrice d’Helmut Newton que dans celle plus provoquante encore d’Ellen Von Unwerth.
Crédits :
Robes – Élise Martimort
Lieu – Fouquet’s Paris
Photographie – Elise Morgan
MUA – Mademoiselle Mandy
Joaillerie – Or du Monde
Chaussures – Minuit sur terre, JM Weston et collection personnelle
Modèles – oceane.leny, sarahzerrouki, augustthetwice
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